Place économique et financière dans le Royaume-Uni

 

Le Royaume-Uni que dans son contexte historique a été connu par des mines de charbon depuis  la première industrialisation. En suite ce pays a été marqué par son exploitation du pétrole et du gaz en mer du Nord. En quelques années il est devenu un fort  importateur net du gaz.  Le choix du l'énergie nucléaire doit à la fois sortir le pays du charbon et donc réduire l'émission du CO2, et aussi diminuer leur dépendance d'importation de gaz.

En juillet 2011 le governement a decidé de renouveler le parc nucléaire viellissant et a designé 8 nouveaux sites destinés à accueillir des centrales supplémentaires.

A la suite en mars 2013, le gouvernement a adopté un document "The UK's Nuclear Future"

( https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/168048/bis-13-627-nuclear-industrial-strategy-the-uks-nuclear-future.pdf ) qui montre les plans pour aligner le Royaume-Uni avec les principaux pays d'énergie nucléaire civile. Il prevoit les nouvelles construction, la gestion des déchets et les déclassement, les services du cycle du combustible, l'exploitation et le maintenance. Ce projet demande plus de 45 000 000 £ de financement. En juillet 2013, le ministère de l' Energie et changements climatiques a annoncé que les gouvernements locaux recevront une part de 50% de l'impôt des entreprises à partir d'une nouvelle usine pour les premières dix années d' exploitation, en suite 1000 par MWe de capacité de 30ans. Dans ces conditions Hinkley Point pourrait représenter 128 millions de livres sterling sur 40ans.

Aujourd'hui, le Royaume-Uni compte 10 centrales nucléaires disposant 19 réacteurs, qui assurent 21, 6%(~22%) de mix énergetique.

Par contre les deux réacteurs de Hinkley Point doivent assurer à eux seules 7% des besoins en électricité du pays en permettant d'économiser, par rapport à des centrales à charbon, et réduire les rejets de 20 millions de tonnes de CO2 chaque année. Les autres quatre réacteurs devraient les suivre rapidement. D'ici la facture énergétique moyenne en 2030 sera inférieure sur 77£ à ce qu'elle aurait été sans les nouvelles usines. Même si la construction coûtera au gouvernement 16 milliards de livres sterling et puis 92,50£ pour chaque mégawatt-heure d'énergie Hinkley C génèré.

(The wholesale cost of generating electricity in £/MWh)

Aussi le gouvernement prevoit à avoir 16 GWe de nouvelle exploitation de la capacité nucléaire avant 2023, sans restriction de la participation étrangère.Ainsi plusieurs groupes d'énergies européens veulent construire d'ici 2025 au moins 10 réacteurs, abrités par 5 nouvelles centrales. Pourtant cet investisement massive en nucléaire n'oppose point au renouvelables, le Royaume-Uni est devenu dans quelques années le troisième producteur d'électricité éolienne d'Europe.

Il est intéressant de comparer ce projet avec celui de l'Allemagne: celle-ci a aussi decidé de l'investir massivement dans renouvlables, mais en abandonnant le nucléaire. Comme l'Allemagne est un fort importateur d'énergie, avec un faible développement d'industrie nucléaire qui compte 17 réacteurs du types REB et REP, lesquels assurent seulement 15,4% d'électricité totale. Tandis que le charbon assure 45,5% d'énergie totale.

Un coût supplémentaire pour l'Allemagne ajout le retrait de ses déchets nucléaires, comme ses déchets nucléaires sont énvoyés à l'usine de retraitement La Hagne en France, car l'Allemagne ne les retraite pas elle-même. Ainsi, le  30 mai 2011, l'Allemagne a renoncé à l'énergie nucléaire , de fermer ses derniers réacteurs en 2022, la conséquence de cette stratégie est un recours accru au charbon et une hausse des émissions de CO2.